Vélib' ou pas Vélib' ?

Bon, j'avoue : bien que je sois parisienne, le Vélib', je n'avais pas encore testé... jusqu'à hier soir, où après un bon dîner, on me pose la question : "on rentre en Vélib' ?" Euh, ben... pas question de se dégonfler, j'obtempère, tout en avouant que je ne savais pas comment "ça marche". "Oh, c'est super facile, tu vas voir !"

Pour voir, j'ai vu ! Si vous n'avez pas trois bras ou un chevalier servant qui vous aide, vous pouvez rester coincé devant cette satanée borne à Vélib'jusqu'à la reprise du premier métro !

D'abord, première question : "Si vous avez un pass navigo, posez-le contre cette borne"... Ca fait une main disponible en moins, d'office. OK, il en reste toujours une. "Introduisez votre carte bancaire, composez votre code".. Là, déjà, y'a plus de main dispo... Et comment je fais avec mon sac à main et mon sac à provisions, moi ? La crispation s'installe...

Je retire la pass Navigo parce que rien n'indique qu'il faut le laisser collé contre la borne, et là tout est à refaire ! Pendant ce temps là, les Vélib disparaissent à vue d'oeil, normal, y'a plus de métro à cette heure-là.. Quinze minutes plus tard, j'attrape mon Vélib (un peu crispée, pas très zen), et là : Mais où est le casque ?

Bien sûr, c'est fun, la circulation en Vélib à Paris en plein été. On nous dit tous les jours à la télé que les rues de Paris sont vides, because les vacances... N'empêche, le peu de voitures qui circulent, ce sont des touristes, pas habitués à la circulation dans la capitale, oubliant feux rouges, stop, lignes de bus à respecter.. et moi je pédale, archi crispée, sans casque, en jupe... pas vraiment l'idée qu'on se fait d'une ballade à vélo !

Arrivée à destination, hors d'haleine et en sueur, je file sous la douche, histoire de me rafraîchir et de me calmer. Comment elle dit, ma copine, déjà : "Je m'énerve, histoire de me calmer !"

Violette